Mine de rien, je comprends bien!

Je n’ai plus beaucoup de patients en langage écrit donc j’avais décidé de ne plus investir dans du matériel LE mais à la sortie de ce livre j’ai dérogé à ma règle. D’autant que ce matériel est aussi adaptable à l’oral donc parfait pour mes petits minots en mal de compréhension orale. En effet, j’utilise pas mal le matériel « Drôles de bobines 1 et 2 » et j’étais curieuse de voir ce que pouvait proposer Cit’inspir sur un matériel de ce type. Je sais qu’ils s’attachent à approfondir les axes de rééducation et que chaque tâche proposée n’est jamais anodine, elle a du sens, elle s’appuie sur une architecture linguistique et un objectif thérapeutique.

Après avoir longuement testé Mine de rien, je comprends bien! de Clémence Edart, je souhaitais vous partager mes impressions!

A la différence de Drôle de bobines, on ne part pas d’une feuille blanche mais d’un dessin au crayon noir qu’il s’agira de colorier ou compléter selon les consignes écrites (ou lues bien évidemment). Huit personnages dessinés sont proposés selon la compétence de travail souhaitée. Je vous mets une photo de détail:

Le top dans ce matériel c’est que 3 niveaux de difficulté sont proposés pour chaque compétence travaillée. On peut vraiment proposer un travail progressif. Un petit coup d’œil sur ce tableau récapitulatif me permet de choisir la tâche adaptée.

Alors effectivement, si l’on souhaite travailler sur plusieurs séances la même compétence, on se retrouve à toujours proposer le même personnage à l’enfant. Certains râleurs m’ont fait la remarque: « rho encore!!! mais on l’a déjà fait! » Donc maintenant je prends de suite les devants et dès que je présente cette activité je précise qu’on va créer une famille de tel personnage ou bien déguiser toute une famille de hérissons par exemple.

Un dessin vierge (le flamant rose) est aussi proposé en création libre. Je suis un peu feignante et je ne l’ai pas encore utilisé mais l’idée de permettre à l’enfant de créer ses propres consignes ou à l’orthophoniste de travailler une contrainte syntaxique ou lexicale particulière est très intéressante!

Je vous poste quelques clichés des œuvres de mes patients!

Pour la chouette, il y a eu une coquille, normalement elle doit avoir l’aile écartée donc pensez bien pour ceux qui ont acheté le matériel à télécharger le bon fichier sur le site vendeur.

 

 

Le reproche que je peux émettre c’est le manque de modèles de correction. Mes patients sont tellement habitués aux Drôles de bobines qu’ils s’attendent à comparer leur production avec la correction.  La différence c’est aussi que dans Mine de rien, certaines productions seront propres à l’imagination de l’enfant. Pour pallier ce manque, je me suis mise à dessiner en même temps que l’enfant afin que l’on compare nos productions entre nous. J’ai aussi conservé et plastifié mes productions! Héhé maligne!

Et pour finir, je trouve le titre super sympa 🙂 Et vous, qu’en avez-vous pensé? Avez-vous des variantes à proposer?

Bonne semaine les orthos, je vous embrasse!

 

3 réponses sur “Mine de rien, je comprends bien!”

  1. Coucou. J’hésite à l’acheter car il ressemble fortement à « drôle de bobines » justement… Belle journée

  2. Trop bonne idée de dessiner en même temps que le patient et de garder les productions plastifiées! merci!! 🙂

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