Bonjour à tous! Pour une reprise au taquet, les différentes maisons d’édition ont fait fort et nous proposent pas mal de nouveautés. Je vais devoir faire attention à ne pas grever mon budget mais j’ai tout de même quelques petites choses mignonettes à vous présenter pour les jours à venir. Aujourd’hui, j’ai un nouveau compagnon de fortune, un petit matos dont on a peu parlé mais qui se révèle être d’une immense utilité en rééducation du langage écrit. Il s’agit de Touché-Coulé des Editions Cit’inspir et créé par Cécile Robin (32 euros).
Ce jeu se présente sous le principe de la bataille navale, concept inconnu au bataillon chez nos mini patients soit dit en passant… Ce matériel de rééducation permet de s’atteler aux différentes confusions (sourdes/sonores, visuelles) mais aussi aux graphies contextuelles et complexes.
Il y a 82 grilles (dans le livret et sur le CDrom pour impression infinie). Pour chaque confusion, nous avons 3 grilles différentes (syllabes, logatomes et mots).
Comme pour la bataille navale, le but est de torpiller les 4 navires de son adversaire avant lui.
Chaque joueur a une feuille avec 2 grilles identiques. Il dessine ses propres navires sur la grille du haut (1 navire de 1 case, 2 de 2 cases et 1 de 3 cases). La grille du dessous lui sert de notation des navires touchés de son adversaire ou les tirs tombés dans l’eau. Je place un grand paravent pour éviter les yeux trop curieux et que la bataille commence!
J’ai décidé de plastifier chaque feuille de jeu et de les classer dans un trieur pour des raisons économiques et pratiques. Un velleda, un chiffon et le tour est joué pour s’amuser à l’infini.
On a adoré:
– Les enfants trouvent le principe hyper ludique, bah oui c’est kro drôle la bataille navale!
– La possibilité de refourguer des grilles aux parents pour travailler une confusion en particulier à la maison
On a moins aimé:
– Il faut un certain temps d’adaptation pour que les petits comprennent les règles et réussissent à s’organiser sur la grille de notation
– La difficulté à comprendre ce que l’enfant a voulu réellement toucher. Par exemple: mon patient me dit: « j’envoie un missile sur chaché », je dois lui faire confiance car il a très bien pu dire chaché au lieu de chassé… De même, si moi j’envoie un missile en agru, le petit me répond raté pensant que j’avais dit agur. Bref, ce jeu peut vite donner lieu a des quiproquos donc il m’arrive dans certains cas, de nommer et numéroter les cases A2 C4… A l’ancienne!
Des bises à tous!